Les balades de farfa II

vendredi 28 décembre 2007

Entre Noel et Jour de l'an


OUI,
on peut naviguer fin décembre,
et c'est même agréable

   Texte & photos très classiques pour ce post, la seule raison d'y prêter attention est la date; nous sommes les jeudi et vendredi ... 27 & 28 décembre; juste en Noël et Jour de l'An. Pour le reste, nous retrouvons des photos de farfa avec un temps nuageux:

Bâbord amures

Tribord amures
Et le lendemain avec un beau soleil d'hiver

Vers la proue

Vers la poupe
   Les puristes auront remarqué l'absence de capote le 2ème jour; à cette époque j'essayais de la recoudre moi-même; et elle restait parfois dans le carré, moitié recousue; après je l'ai fait finir le travail par un voilier.

dimanche 2 décembre 2007

BMS hivernal

C'est mon premier
"BMS hivernal"

  En rejoignant mon farfa ce weekend là; j'étais aussi excité "qu'une jeune pucelle allant à son premier bal"; un BMS viril était prévu. Avec l'équipement que j'avais (étai largable + trinque tôle) plus l'expérience accumulée ces trois dernières saisons, je me sentais capable de l'affronter; et je prenais ce BMS comme un examen de passage, une certificat d'aptitude à naviguer dans le gros temps.
   L'aller vers le Havre s'est fait au portant, sans souvenir majeur; la séquence émotion était concentrée sur le retour, au près dans un vent de Force 7 à 8, avec une mer agitée à forte; ah quel plaisir en perspective de se faire secouer comme dans une machine à laver, de prendre une belle branlée sur le banc du Ratier.

   Départ du port du Havre au moteur, avec une belle lumière, et la mer qui bouillonne dans ses teintes gris-verdâtre, couleur que l'on m'a dit être la définition du "glauque".


Paré à hisser les voiles 
   Les voiles sont mises, trinque tôle & grand voile à 2 riz; et la cavalcade commence, au près face au vent à la mer, l'expression marine
"deux fois la route,
trois fois le temps,
quatre fois la peine"

s'applique parfaitement en cette matinée fraîche et ventée.




J'espère que le petit film ci dessous ne donnera pas la mal de mer au lecteur,

on ne sait jamais.

   Les heures passaient et j'étais tout à la fois stressé, anxieux, fatigué, fier et heureux; et si l'on vous dit que la psychologie de ceux qui vont en mer est trop souvent incompréhensible, il vous faut croire cet avis.

  J'ai aussi essayé de faire un films artistique, en contre jour, avec une soleil très bas sur l'horizon d'un mois de Décembre.




   Quelle joie, et que de souvenirs
de ce premier BMS hivernal.