Les balades de farfa II

dimanche 18 septembre 2005

Septembre en baie de Seine

Ah ! Qui'il est doux
d'apprivoiser son nouveau boat

C'est ce que je fit durant ces weekend de Septembre 2005;
et comme souvent, le plaisir vient bien longtemps après les nav'.

Cormorans sur le marérographe


Le Daniel Laval alias "marie salope"

Marérographe

Oui, c'est toujours ce fier repère de l'embouchure de la Seine


vendredi 22 juillet 2005

1er Aller Retour à Cowes

En avant vers l'autre coté !

   Un de mes objectifs en achetant farfa II était de pouvoir traverser la Manche (l'English Channel comme ils disent en face) en toute tranquillité, sans problème, qui'l y ai du vent ou non; j'avais bien senti que mon brave Daïmio, avec son hors bord de 8 ch et son confort limité, était un peu juste pour aller prendre tranquillement une bière à Cowes. Quand on traverse la Manche, il faut pouvoir réagir au mieux.

   En ce 14 juillet, j'étais prêt pour le grand départ, cette aventure, un de mes premiers "petits Himalaya" qui allait jalonner la suite des nav' de farfa II. Cette première traversée serait de plus faite avec ma fille et son copain d'alors.

   Départ très tôt le matin, pour un aller direct vers Cherbourg; en milieu d'après-midi,nous avons Gatteville en visuel, une première pour tous !


Gatteville à gauche du soleil
  RAS pour la suite de la nav' si ce n'est que c'est bien sympa d'voir un bon moteur pour finir quand le vent s’écroule lors des fins d'après midi estivales
  
   Sur le parking à voiliers du port de Chantereyne, nous découvrons deux voiliers qui on eut des "problèmes"

L'alu => RAS
Le plastoc => un grand trou
  Bon, c'est un petit exemple, mais cela fait quand même réfléchir.....

  Il y a eu une journée off à Cherbourg, pour admirer les "Tall Ships"; et puis le lendemain matin, reveil à 7 heures pour le skipper un peu anxieux, et en avant pour la grande traversée; je suis ravi de voir de je ne suis pas le seul, au moins une dizaine de voiliers partent en même temps direction Nord pour rejoindre l'Angleterre.
   Le début se fait au moteur, pas grave attendons que le vent rentre, et après tout, j'ai fait le plein de gasoil la veille; de plus le moteur maintient la bière au frais dans le frigo. Il nous suffit d'attendre que le vent rentre et il va bien arriver.



Bon, on attendait le vent .





Toujours pas de vent, on surveille la carte




Les Needles, toujours au moteur





Enfin Cowes, nous y étions !





   A cette époque, je prenais peu de notes et ne faisait pas beaucoup de photos; je sais quand même que nous sommes arrivés à 8 heures du soir, soit 14 heures de moteur.

   Pour la journée suivante, nous avons juste fait une p'tite balade à Porthmouth; et durant cette nav' nous avons eu une petite frayeur en cassant une pièce de la barre d'écoute du chariot de grand voile. Nous sommes allés à la marina de Gosport, très célèbre port car il abrite le chantier Nicholson. Nous fîmes un tour en ville et nous avons dégustés des "fish & ship" terriblement britannique.

   Le lendemain, mes deux équipiers sont partis visités Londres, et je suis parti vers l'Est, et j'ai pu, pour la première fois, voir la Tour Nab. Arrêt le soir à Brighton.


   Le retour vers Deauville eu lieu le lendemain, avec un départ à 7 heures du matin. Pour ce premier retour Angleterre France, j'ai eu de nouveau de belles conditions MTO, cela veut dire moteur au début, mais voile assez vite. J'avais au début envisagé de m’arrêter à Fécamp, mais finalement je poursuivis jusqu'à Deauville; cela me fit arriver à UNE heure du matin.

samedi 12 mars 2005

Les premières nav' avec farfa II

Entre Deauville, Honfleur, Courseulles & Ouistreham

Ah, qu'elles sont belles ces premières nav' avec son nouveau destrier !

En baie de Seine
Une des premières sortie fut Honfleur, et je ne me lassais pas d'admirer farfa II sous toutes ses coutures




Naviguant vers la Cote Fleurie avec un bateau qui me changeait tu tout au tout, j'étais fier comme un bar-tabac (humour normand)


   Je n'était pas habitué d'avoir devant moi un pont avant si vaste et si accessible, cette vue (légèrement au dessus de la capote vers l'avant au près) restera définitivement celle de mes premières navigations avec farfa II

   
farfa II devant farfadet
Nostalgie et hasard, farfa II juste devant farfadet, l'ancien et le nouveau, le premier et le suivant


Première virée à Ouistreham.







Brouillard juste avant le 1er essai du radar

Pas mal cette photo en arrivant à Deauville
Le grand classique

samedi 26 février 2005

Livraison farfa II

Saint Valery en Caux =>  Deauville

   Un mois après l'achat, je me rendis à Saint Valery en Caux pour ramener mon nouveau bateau à Deauville; pour faire la  livraison de farfa II; arrivée la veille au soir par le train, nuit sur le bateau avec un radiateur qui a bien du mal à lutter contre une météo glaciale et des températures nocturnes largement négatives. Je fis finalement le trajet au moteur, dans un froid glacial et avec un mal de mer tenace; arrivée à Deauville à 11 heures du soir.

samedi 29 janvier 2005

Saint Valéry en Caux 1er visite

Tout a démarré durant un samedi triste et froid de la fin du mois de Janvier 2005

   Depuis plusieurs mois déjà, ma décision était prise : je voulais et allais changer de bateau; mon premier voilier, un daïmio nommée farfadet m'avait très bien initié aux charmes de la navigation en baie de seine et m'avais fait découvert les plaisirs de faire des weekend entre Deauville, le Havre, Honfleur & Ouistreham; et j'étais même allé jusqu’à planter ma pioche aux ils saint Marcouf avec  ce vaillant bateau.
   Mais les défauts ou plutôt contraintes d'un croiseur côtier de 7 mètres m'étaient  apparus :
- moteur hors bords 2 temps avec son bruit insupportable, son entretien qui doit être constant pour les bougies, le fait de devoir faire le singe pour le relever et le remettre à l'eau et sa consommation de 4 à 5 litres de mélange par heure. Le seul avantage du 2 temps étant son prix d'achat.
- Hauteur sous barrots à l'intérieur du bateau nettement en dessous des 1,8 mètre, gage d'inconfort, toujours la tête de travers 
- aménagement limité : pas de vrai cuisine et lavabo, de coin toilette, de séparation de volumes, de table à cartes et table de carré fixe, de frigo ..etc..
- gestion aléatoire de l'électricité en 12 volts, le moteur 2 temps chargeant peu et mal l'unique batterie.
   J'étais vraiment super heureux de mon premier daïmio et bien lucide que le passage au "voilier de mes rêves", celui dont les caractéristiques me plairait n'était qu'un problème d'argent, de sous, de pépètes; le farfadet m'avait coûté 6 000 €, je me mis comme budget pour son successeur de 20 à 25 000 €.
   Pourquoi ? La maison était bientôt remboursé et mon nouveau job au sein de la "big pharma" qui me permet de bien gagner ma vie s'annonçait comme une promotion à la fois en statut et en rémunération.

   Je commençais à chercher et j'ai failli trouver mon bonheur avec un Trident au Havre, et puis je tombais sur une petite annonce d'un broker (acheteur et vendeur de bateaux professionnel) qui décrivait un Etap 28 (donc insubmersible) avec un moteur diesel quasiment neuf de 21 chevaux, bien équipé (frigo, radar) et une grand voile Profurl.

  Oups ! EXACTEMENT le profil de ce que recherchais;  moteur neuf et GV qui permet de tout faire du cockpit ; et l'équipement +++ Bon le prix aussi était +++; en haut de ma fourchette avec 30 000 €.
   Et voila comment je me suis retrouvé un froid samedi matin de la fin du mois de Janvier sur la route de Saint Valéry en Caux en voiture; arrivé vers 11 heures je visite l'intérieur avec le broker; ma toute première impression était mitigé car ce voilier avait la propreté mais aussi la tristesse d'un bateau qui ne navigue pas : aucune de ces petites aspérités que l'on voit sur les bateaux qui font des miles.










 Et effectivement ce voilier nommée DANMARK n'avait pas beaucoup navigué, si son moteur était quasiment neuf avec 72 heures, il avait été posé depuis déja deux ans; le journal de bord (on ne peu plus succinct) montrait un aller retour en Angleterre en 2003 au moteur soit déjà +/- 24 heures; cela ne faisait que très peu de sorties en mer.

La poétique beauté d'un Nanni neuf

Ce bateau était au sec, cela permettant de bien le voir, dessus et dessous; c'était quand même bizarre de marcher sur le pont d'un voilier situé deux mètres au dessus du sol.


   Et oui, ce voilier était fait pour moi; j'ai bien essayé de négocier le prix, mais comment faire quand on a commencé par cette phrase (Oups, exactement ce que je cherche ) lors du premier contact téléphonique ? J'ai obtenu une annexe gratuite; mais d'autre part l'ancien propriétaire avait mesquinement retiré certains trucs, il n'y avait plus, par exemple de gilets de sauvetage.


   Et je fis la livraison de mon nouveau voilier
un mois plus tard...