De Deauville à Saint Malo
en passant par les Anglo ...
en passant par les Anglo ...
Samedi 18 juillet, je suis parti de Ouistreham en taxi, pour rejoindre Deauville et ramener farfa II à Ouistreham. Le temps était beau : soleil avec quelques nuages et un peu de vent. Bien sur, il y avait ce « BMS en cours » qui annonçait un « force 7 ou plus d’ouest» pour l’après midi, mais comme j’avais décidé de faire la route au moteur, vent et mer de face, et je comptais faire cette route, habituelle pour moi, assez facilement.
En fait de « force 8 » j’eus droit a un 40 nœuds établi soit force.. 9, et l’ouest s’est transformé en Noroit, qui m’a apporté de la mer que l’on peut qualifiée de « forte », c'est-à-dire 4 heures pour faire Deauville Ouistreham au moteur par 40 nœuds, la PIRE nav’ que je n’ai jamais faite ; comme quoi, les surprises restent courantes en mer, et la MTO reste la reine.
Le lendemain, départ Ouistreham 10 heures, le vent est SSO à SO entre 15 et 20 nœuds et je pars avec 1 riz dans les voiles; le cap est mis sur Saint Vaast le Hougue. Une belle navigation, sauf les infiltrations dans l’équipet tribord quand il y a des vagues plus du vent et donc des embruns. Arrivée 19 heures ; suivi d’un repas surprise avec Pegase que je retrouve par hasard au port.
Gatteville |
Sortie de Saint Vaast la Hougue et direction Cherbourg par le Raz de Barfleur au programme de la journée suivante; les conditions sont excellentes et (mais ?) je me donne comme objectif de chercher « le raz » en passant dans le coin déclaré le plus roof (dur) et me trouve avec une déferlante et 50 litres dans le cockpit. Arrivée Cherbourg avec Pegase vers 16 heures.
Pour rejoindre Guernesey, nous partons, avec pégase, vers les 7h30 pour être au fort de l’ouest avant 8H30 ; l’objectif est le Raz Blanchard, que l’on doit toujours passer avec un certain respect et dans le cadre d’une navigation bien préparée et puis Guernesey dans la foulée. Après le fort de l’ouest, nous faisons une partie de rase cailloux, selon les recommandations du matelot écumeur, pour profiter des différents contre courants et cela jusqu’à tourelle « Basse Brefort » en profitant d'un noroît 10 à 15 nœuds. Le matelot pégase, récemment équipé d’un GPS lecteur de cartes, s’en donne à cœur joie dans et passe les cardinales Nord par leur sud.
Et puis nous arrivons au raz Blanchard et le tapis roulant se met en place, nous entraînant sans effort vers le sud-ouest.
Belle et calme navigation, malgré un temps qui est devenu nuageux, et à 17 heures j’arrive au ponton d’attente; une demi-heure plus tard nous entrons dans la marina du vieux port de Saint Peter. Il est toujours impressionnant de passer sur un seuil, tout d'un coup un mur sous marin se révèle et on croise les doigts que cela passe; n'oublions pas qu’il s’agit sans aucun d’un des plus anciens ports de plaisance à seuil, voir le plus ancien. Diner à bord de Pegase, cuisine faite par le skipper.
Pour gagner Jersey, je dois sortir, au lendemain et à cause des horaires de marée, de la marina avant 9 heures 30 ; et je vais me (re) mettre au ponton d’attente. Pour gagner la ville, et comme à chaque croisière estivale, l’annexe est gonflée.
Une fois en ville, je cherche quelque chose qu’il m’a été dit de traditionnel, il s’agit trouver du crabe en vente à Guernesey ! Malheureusement, les traditions se perdent, et dans ce port si connu pour ces crabes frais, il m’a été impossible d’en trouver un seul ; et l’ancien marché aux produits de la mer a été transformé en magasin de mode. Départ 13 heures vers Jersey, avec un suroît 15 nœuds. Arrivée dans la 1er marina, mais surprise je ne trouve que des places résidents, et la porte automatique pour sortir est fermée ; donc repas à bord.
Le 23 Juillet, je suis sortie assez tôt de la marina, et me suis mis au ponton pour attendre 13h30: c'était en effet la meilleure heure de départ pour aller à Chausey. Petit tour en ville, et j’en profite pour acheter diverses choses dont mon nouveau parfum le « Light Blue ». Je me précipite dans le premier pub ouvert et m’offre un bon English burger. Le départ vers Chausey a lieu vers 13 heures, en même temps que le bateau auquel j’étais à couple ; une fois parti nous avons eu un peu de vent et puis pétole. J’arrive à Chausey toujours émerveillé par le spectacle des rochers. Je prends le Passage de la « grande porte » et remonte le Chenal Beauchamp.
Superbe mouillage entre les rochers « la Culassière » et « la grande mauvaise » Ah ces noms de rochers toujours aussi misogynes.
La Culassière |
La Grande Mauvaise |
Vous voyez sur la photo, cette écume n'est pas une vague, mais un rocher !! J’y aurais bien mis une perche. Au final direction vers le Sound toujours au moteur. Après m’être mis au mouillage devant-derrière comme cela se fait dans le Sound. Je m’offre un superbe restaurant avec palourdes farcies et homard tout en ayant une vue (lointaine) sur farfa II.
Croyez moi sur parole, farfa est au mouillage en face |
Juste en sortant, un énorme orage, avec une pluie diluvienne. Revenu sur farfa II, j’ai le plaisir d’admirer la patience et la technique d’un grand goéland marin en train de massacrer une grande sole pour arriver à l’avaler ; au bout d’une demi-heure, et après plusieurs essais infructueux, ce goéland arrive enfin à l’avaler… et il reste après une bonne dizaine de minutes à démarrer sa digestion.
La dernière étape Chausey Saint Malo fut une promenade de santé, avec un beau soleil et une vraie pétole ; je rate l’entrée du port de peu, et doit attendre 3 heures que la marée remonte sur une des bouées d’attente situé juste à l’entrée du port des Sablons. Mon fils et ma future belle fille viennent me faire un coucou à pied. Je rentre finalement dans le port vers 18 heures.
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