En visitant l'autre coté
de la Bretagne ...
de la Bretagne ...
Pour cette deuxième partie de navigation "été 2009", le départ a eu lieu de Saint Malo en début d'après-midi dans vent faible, hésitant, variable et avec une sacrée canicule. Après une à deux heures de rythme, ce vent faiblard finit par se stabiliser au Nord et je peux mettre le cap au 290; et oui, c'est le cap qui m’emmènerait vers les Scillys !
Dans mon journal de bord je lis "Le Grand Lejon, phare d’approche de la baie de Saint Brieuc est paré vers la tombée de la nuit"; j’ai aussi pu apercevoir le phare des Roche Douvres dans le soleil couchant. Malheureusement, dans la nuit le vent tourne Ouest puis Ouest-Nord-Ouest en s'établissant dans les 20 nœuds, exactement dans la mauvaise direction pour un voilier voulant rejoindre les Scillys. Le nouveau cap est vers les 340 bâbord amures avec la GV à deux riz et le génois roulé au premier riz. La nuit se passe tranquillement, sans oublier le traditionnel réveil toutes les heures. Au petit jour, je passe les rails, avec l’aide du radar, comme d’habitude.
Mais, durant toute la journée, le vent refuse de plus en plus, tournant vers un Nord Nord Ouest, et au près je mets le cap au Nord entre 10 à 20 et me résigne à mettre le cap vers la baie de Plymouth. De plus de nouvelles infiltrations d'eau de mer dans l’équipée tribord mouille des livres et mon portefeuille. La journée est difficile, maussade, j’ai peu donc pas assez mangé ; vers minuit je me fais une très chaude alerte due à un cargo. mes calculs n’emmenaient juste à l'est de Plymouth, et une baire fut repéré avec des possibilités de mouillage de nuit; j’arrive donc en baie de Cowsand pour planter la pioche vers 3 heures 30 le dimanche 2 Août.
Après ces presque 48 heures de navigation, de plus décevantes car n’ayant pas pu faire de l’ouest comme je l’aurais voulu, je m’accorde une journée de repos typique farfa: un bon restaurant à midi et un super pub le soir.
Vue du très bon resto |
Départ à 10 heures, avec un cap au 240 vers le Cap Lizard, pour le dernier espoir de franchir ce cap et de rejoindre les Scillys. Hélas, j’ai toujours du vent du Nord à 20 nœuds et ce type de pluie fine, constante et démoralisante. Vers 15 heures, je prends la décision de mettre le cap sur Falmouth, et je mouille sur corps mort dans la baie de Saint Mavres.
Sans commentaires |
Après un bon repos et un repas dans le même pub que la veille, je prends la décision de rester et de rester en Cornouaille. Après avoir attendu l’arrêt de la pluie, vers les 17 heures, et je lève l’ancre ; j’ai le plaisir de passer devant un Old gaffer qui porte le nom de Florence dans la baie.
Direction Helford River, une petite heure au moteur suivi d'un dîner à bord. et, surprise, dès le lendemain, j'ai droit à du grand beau temps.
Je prends l’annexe et m’offre un bon repas, avec moules marinières cuisinés à l’anglaise, sur la tof, il y a dans l'axe, ma bière et farfa au mouillage, la vision parfaite d'une bonne nav'.
Départ vers Megavissey avec un bord de spi symétrique durant 3 heures. Les places visiteurs se limitent à 3 corps morts dans l'avant port, surlequels les voiliers s'attachent devant-derrière.
Le lendemain, visite du musée et balade sur la colline. Achat du RNLI T shirt. Ce port est célèbre pour ses "fish and ships" et on voie des centaines d'anglais manger leurs "fish & ships"le long des quais; en conséquence je m'en offre un, et cela n'est pas si mauvais que cela!
Départ vers Fowey à la voile, mais rapidement j'ai de la pétole et je finis au moteur. Je mouille sur corps mort sur la rive droite, et il y a du monde.
Ce coté Porluan me décoit, un seul pub et une suite de chantier navals plus ou moins à l'abandon. Pour son repas du soir, je traverse et dine en face.
Le lendemain matin est consacrée à la remontée de la rivière avec ces énormes cargos qui chargent le kaolin. Et quand ces cargos redescendent, juste escorté par une petite vedette, le spectacle est garanti.
Départ l'après-midi vers Yealm river, que l'on dit être la perle de la Cornouaille, avec un bord de spi asy. L'entrée de cette rivière est à la fois difficile mais très bien balisé, et la remontée est effectivement splendide. Mouillage très tranquille sur corps mort au milieu de la rivière.
Pour gagner mon pub du soir, je dois faire une belle marche d'une demi-heure.
Je suis réveillé le samedi matin par le harbour master qui me demande son du, et je part vers 10 heures pour Dartmouth, avec "soleil et pétole" pour passer devant Start Point; j'ai quand même pu mettre un peu le spi symétrique.
Sur ancre à Dartmouth, mais 5 £ quand même. Enfin trouvé du cash pour continuer à payer les mouillages !!!
Après une bonne nuit, je fais l'avitaillement en bière pour mon ambitieuse navigation du jour, avec départ un peu tard, après le plein de gasoil. Grand soleil et canicule ; spi symétrique puis moteur direction le raz de Portland. Au milieu de la baie, j'ai la surprise d'être éscorté par quelques dauphins, la tof n'est pas terrible, mais enfin on les voit plus ou moins bien
A partir de 11 heures du soir, dans la nuit avec un vent faiblard et le courant de jusant, j'ai toute la flotte de la course du Fastnet à contre bord. Eux doivent lutter, à la voile, contre le courant, tandis que moi je l'ai favorable et que je suis au moteur!!!
Grace aux instructions nautiques, je sais que je peut passer au raz du cap de Portland, car les conditions sont bonnes; ce cap peut générer un "raz" presque aussi mauvais que le Blanchard
Arrivée 3 heures à Portland Inner Harbour.
Ah ! Le matin, l’ancre légère chasse !! Départ en vrac et puis direction Weymouth. Ouf !! Sur un ponton avec électricité, à la 3ème place sur quatre. Balade vers le Noth Fort mais j'arrive trop tard la visite.
Départ 7 heures 30 le lendemain pour la traversée de la Manche. Au début pétole avec moteur et puis le vent rentre par le nord ouest ce qui permet de mettre le spi symétrique. Vent + soleil + chaleur !! Mais je lambine et arrive à Aurigny un peu tard, la nuit venant de tomber. Le port est plein comme un œuf, mais, grace à mon achat récent d'un vrai projecteur nocturne, je peut voir la situation et je prends un corps mort résident suivi d'un repas à bord.
Départ 10 heures le lendemain matin (sans avoir été à terre car j'étais sur un corps mort de résident!!!) pour le Blanchard avec un vent parfait d’ouest de 10 à 15 nœuds, mais du brouillard puis ou moins brumeux.
Pas de spi dans le Blanchard !! Ma navigation loin d’être parfaite avec un bord trop sud avant le Blanchard et trop Nord après. Avec la brume, je n'ai vu le phare de la Hague qu'à la jumelle. Arrivée vers 16 heures au port de Chanterenne, avec un grosse faim calmé par une orgie de Mac Do suivi d'une sieste.
En fin d'après-midi, je suis perplexe car ma prise à quai ne marche pas; mystère. Je finis par la démonter et découvre horrifié que le branchement était mal fait, trop peu de fil de cuivre faisait passer le courant, et qu'elle commençait à fondre.
Ma première activité le lendemain matin a été de trouver une nouvelle prise et de la changer. Et puis, j'ai fait une superbe navigation vers Saint Vaast la Hougue, avec utilisation des courants et des chenaux entre les cailloux ; d’abord les trois pierres puis le Hardouin et le Run au final.
Exemple avec le passage du raz du cap levi au plus près
Suivi d'un passage "à terre" du Phare de Gatteville.
Farfa II était le plus petit mais a été le plus rapide des 15 à 20 bateaux ayant quitté Cherbourg en même temps pour rejoindre Saint Vaast la Hougue. Cela m'a aussi permis de prendre une place visiteur tranquille avant la cohue des poursuivants
Moules frites au Perey à 15 heures et assiette de fruits de mer le soir. J'ai ensuite transféré la chaussette du spi asymétrique au symétrique car il était prévu de l’ouest le lendemain.
Lever à …. 5 heures 30 !! Et oui, l’écluse ferme à 6h17 et le matelot obéi à la marée. La sortie de fait de nuit, cela n’est pas si facile, même avec un GPS et son lecteur de cartes ; chaque ombre devient un fantôme. Je suis récompensé par un lever de soleil de face, le vent est favorable au début, du Sud ce qui signifie spi asy sans chaussette pas de chance.
Mais lentement le vent faiblit et tombe, et suivent 4 heures de moteur. Je passe devant un gros cargo à l’ancre au large de Port en Bessin, bizarre. Le retour du vent se fait au final avec un vent due Nord, avec une brise thermique typique d’un après midi estivale. L’arrivée à Deauville est vers les 18 heures avec un sas typique de la mi-août ; les habituées comprendront. Cette croisière de finie par un diner au Pirate.
600 nautiques pour une belle balade couplant Anglo+ Cornouaille.
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