Les balades de farfa II

vendredi 6 août 2010

Retour en équipage

Saint Malo Chausey


  Le départ à trois eu lieu vers les 15 heures après un très bon repas dans un restaurant de la presqu’ile d’Anet ; j’aime bien le calme et la beauté du site, et le retour à pied vers Saint Malo en faisant le tour de cette presqu’ile. L’avitaillement de farfa II est assuré au supermarché, tout a été fait pour que l’équipage ne soit jamais déshydraté et le cap est mis sur Chausey avec soleil et moteur.
   La navigation est différente, car :
1-je ne suis plus en solo, mais avec ma fille et son copain Rory.
2-celui-ci a une vraie passion des choses de la mer et d’anciens souvenirs de voile quand il était plus jeune.
3-comme il est hollandais, et ne parle pas français ; tout se fait en anglais.
   Enfin, tout le monde s’amuse, et malgré ce début de croisière sans vent (donc au moteur) cette étape est agrémenté d’une pèche au maquereau ; cela est pour Rory son 1er maquereau et, après l’avoir vidé, il s’en accommode cru !! En effet cela est une vieille tradition batave que de manger les poissons, harengs surtout, crus dés qu’ils sont péchés. 
   Nous arrivons au Sound vers 19 heures, et comme d ‘habitude, la prise des deux corps morts (un devant un derrière) est sportive. Après ce mouillage, mes deux tourtereaux vont à terre avec l’annexe « small farfa » et je m’endors. Ils me diront le lendemain matin eu du mal à revenir et reconnaître farfa II à son mouillage pour le retour.


Chausey Jersey


   Après une bonne nuit et un réveil tardif, nous allons déjeuner à terre, grâce à small farfa et nous choisissons un restaurant avec terrasse extérieure et vue sur le Sound. Ah ! Que j’aime déjeuner tout en admirant mon bateau, mon yote, se dandinant sur son mouillage ! Et cela même si je ne le vois que de loin voir très loin !!
   Revenus au bateau, avons larguées les amarres, c'est-à-dire que nous nous sommes détaches des deux corps morts « devant derrière » ; et, pour rejoindre Saint Helier (Jersey) nous avons pris le chenal Beauchamp, que j’avais déjà pratiqué l’année précédente. C’est toujours avec une merveilleuse impression que l’on traverse les iles Chausey et leurs innombrables cailloux ; avec une prudence légitime, cela se fait au moteur.
   Dés que nous sommes sortis de cet archipel, nous remettons les voiles, et reprenons la route vers Saint Helier, avec un vent Ouest-Sud-Ouest, c'est-à-dire une allure de près bon plein ; roger est mis en vacances pour permettre à Rory de retrouver des sensations de barre très agréables sous cette allure.
   L’arrivée a lieu en fin de journée, avec une bonne coordination, ou une bonne navigation du cap’tain ; cela nous permet de rentrer dans la marina et de trouver une place au ponton et cela malgré une affluence estivale. Un bon repas au pub du coin fut notre récompense.


Day-Off à Jersey.


  Ce fut ce que l’on appelle un « day-off » à Saint Helier, une journée de repos ; et d’abord parce que qu’il faisait beau, que le soleil brillait ; et puis aussi que mes deux tourtereaux en vaianet envie. Du point de vue bateau, nous avons réparé la table du carré dont les vis avaient lâchés ; j’eus à montrer ma surprise que des vis pris dans des cure-dents puissent lâcher sans prévenir.


Jersey Guernesey


   Le départ de Saint Helier eut lieu vers les 8 heures, ce qui veut dire que je fus le seul réveillé à cette heure si matinale ; nous sommes sorties au moteur avec soleil + pétole et cela jusqu’au Phare de Corbières qui marque la pointe ouest de l’ile de Jersey. En milieu de matinée, le vent thermique se leva et nous pûmes éteindre le moteur et faire du près bon plein sous un beau soleil vers Guernesey.
L’arrivée se fit vers 15 heures, nous étions seul en bout d’un des pontons visiteurs ; hélas une pluie fine et typiquement normande gâcha la soirée.


Guernesey Cherbourg


   Avec ces fameux courants qui décident de tout dans cette région, le départ de Guernesey vers Cherbourg eut lieu à 5h30 heures, de très bon matin et avec cette pluie fine qui avait durer toute la nuit. Seul réveillé, je sortis au moteur pour faire de mon mieux avec les courants de flot pour rejoindre Cherbourg. Ayant pas si mal que cela calculé ma navigation, j’eus droit à un enchainement de courants porteurs; d’abord dans le little Russel à la sortie de Guernesey puis au niveau du banc de la Sholle et enfin jusqu’au Blanchard.
   La seule note négative de cette navigation est que tout cela se fit au moteur sous une pluie fine, typiquement british. Nous dûmes attendre après le Blanchard pour hisser les voiles et rejoindre Cherbourg comme un voilier doit le faire. Nous sommes arrivés vers les 16 heures, avant la renverse du courant et nous avons trouvé un restaurant pour nous accueillir pour notre repas de midi.
   Le soir, et comme nous étions le 10 Aout, j’offris un diner de gala au restaurant du yacht club de Cherbourg ; il parait que je fus très fatigué durant ce diner ; évidemment étant le seul réveillé depuis 5 heures du matin, cela m’excusera de tomber de sommeil dès 21 heures.


Cherbourg Saint Vaast


   Le lendemain matin, nous avons amené Bérénice à la gare vers les 11 heures, en effet elle devait finir la rédaction de son mémoire et ne pouvait plus rester avec nous. Nous sommes allez, avec Rory manger dans au « restaurant du commerce » que je recommande et puis, nous avons visité la cite de la mer et surtout l’ancien sous-marin nucléaire le Redoutable. Départ 16 heures sous spi asymétrique. Barfleur plat comme la main et 5 à 6 nœuds de courant. Arrivé Saint Vaast pour l’ouverture des portes : le repas au Perrey fut un désastre, le changement de propriétaire a transformé une bonne adresse en lieu à fuir.

Saint Vaast Deauville



  Le départ de Saint Vaast eut lieu à l’ouverture des portes, soit 10h30 et cela après la traditionnelle visite de l’épicerie Gosselin. Au départ, nous eûmes un mélange de pétole avec le spi symétrique, puis asymétrique. Le vent de Nord Ouest est devenu de plus en plus fort et l’affalage du spi asymétrique plus que sportif, avec harnais and co. Le génois fut mis et nous nous sommes présentés vers 11 heures devant Deauville. Mais nous arrivâmes juste à la sortie des chalutiers de la rivière Touques. Entre le vent de Noroit de 20 nœuds, les vagues de plus en plus fortes et la nuit; nous eûmes une arrivée on ne peu sportive et stressante. Je garde le souvenir d’un chalutier qui est passé à moins de 10 mètres de farfa II.
   Nous avons du nous reprendre à plusieurs fois pour pouvoir nous engager dans le chenal obligé que nous étions de laisser passer les chalutiers qui sortaient ; et dans le chenal il fut difficile de garder la partie droite et de laisser passer les si nombreux chalutiers sur la gauche. La prochaine fois, je resterais à la cape et attendrait un quart d’heure que tous nos pécheurs soient sortis. Il me semble qu’après ces émotions, nous avons directement dormis.

A que la dernière journée d'une croisière est triste;
à faire du rangement et à mettre son cher bateau en condition pour passer de longues semaines loin de soi

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