Le vendredi 22
Mai,
nous y voila !
La matinée est
très chargée; je n’arrive que le matin, vers 11h30 heures et le sas
est prévu pour fermer à 13h30 ; farfa II est rapidement préparé, le plein d’eau fait ainsi que les courses au supermarché; puis je prends une bonne platée
de spaghetti chez Bertella et je quitte le ponton à 12h30. et là, mauvaise surprise,
le sas vient juste de fermer et je dois faire des ronds dans l’eau pour
attendre l’ouverture suivante, j’en profite pour faire le plein de gasoil. Alors que l’heure limite de sortie de Deauville est fixée à 13h30, je
quitte le sas à 13h10, pour une nouvelle séquence émotion.
L’œil rivé
sur le sondeur, j'essaye de garder farfa sur la partie la plus profonde du chenal, partie gravée qui doit être gravée dans mon cerveau reptilien, car il ne faut surtout pas échouer farfa II ; cela
consisterait d’abord un contretemps fâcheux pour ma croisière mais aussi une
honte gênante voir insupportable.
Cela passe, même si pendant une cinquantaine de mètres, je n’ai eu que seulement30 centimètres d’eau
sous la quille, et je suis enfin dehors. Cap au 360°bâbord amures dans un petit Noroît de
6-8 nœuds et grâce au courant de jusant, je suis lentement dépallé vers l’Angleterre par
ce bel après-midi ensoleillé.
Cela passe, même si pendant une cinquantaine de mètres, je n’ai eu que seulement
La vie est belle dans on va vers l'Angleterre |
Navigation très
tranquille durant toute l’après-midi, comme je les aime ; vers 19 heures, le vent vire lentement
vers le NE, toujours aussi faiblard ; pour le suivre, je vire de bord et repart tribord amures. Et puis,
car même si j’ai le temps, il faut cependant avancer et le moteur est mis vers
21 heures, 1800 tours pour 4,8 nœuds.
Superbe nuit sans
nuage, ciel étoilé de 10 000 étoiles; et cela même si l’humidité tombe vite et
mouille tout. Je me mets au rythme d’un réveil toutes les heures bercé par le
bruit du moteur.
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