De Chausey à Cowes
Sitôt réveillé, départ… vers le nord! J’aurais pu partir par le sud, descendre le Sound, et faire le grand tour de de Chausey; mais traverser cet archipel de part en part, raser les cailloux de près et couper le fromage par le nord était l'objectif ambitieux de la matinée, la séquence émotion du jour.
J'avais mis les chances de mon coté avec une météo exceptionnelle, du soleil, une très belle visibilité, et peu de vent ; ensuite les instructions nautiques sont particulièrement claires ; finalement je voie un voilier sur le départ pour cette même traversée, cela rassure de en pas être seul à tenter quelque chose !
En avant, mais prudemment toujours au moteur, et par ce superbe soleil matinal, je lève l’ancre. La traversée se passe dans un calme majestueux, beau soleil, mer plate, pas une vaguelette, et pourtant que d'intensité, d’émotions et de frayeurs !
En avant, mais prudemment toujours au moteur, et par ce superbe soleil matinal, je lève l’ancre. La traversée se passe dans un calme majestueux, beau soleil, mer plate, pas une vaguelette, et pourtant que d'intensité, d’émotions et de frayeurs !
Le départ |
Ils ne sont pas loin, ces rochers |
Exemple d'amer sur l'arrière avec les deux tourelles blanches |
Nous naviguons de concert avec un autre voilier, anglais, mais petit à petit et comme il rejoint St Hellier, nos routes s’éloignent; mais je ne suis pas mécontent d’être rester naviguer à la même vitesse que lui si longtemps, car c’est un 35 pieds.
De nouveau passage au large du phare des Corbières. Le vent est parfais, et comme il est du sud-ouest, je hisse le spi.
Ah ce super beau spi !!! Pendant environ une heure, tour se passe bien, mais lentement et irrésistiblement le vent se renforce et je me retrouve bientôt dans une position qui devient inconfortable; avec un vent vers 15 nœuds apparent 20 en rafales et cette houle de 3/4 arrière, « roger » (mon fidèle ST4000) ne tient plus farfa II; et je suis coincé à la barre. Et puis, deuxième séquence émotion du jour, pendant une bonne demi-heure, je garde le souvenir d’avoir pu descendre prendre mon harnais, sans doute au prix d’un beau coup de lof, et d'essayer de continuer à barrer un farfa II qui zigzaguait, avec la mer de 3/4 arrière, entre départ au lof et à l’abattée….
Que faire ? Larguer le spi à l’eau est une option que j’ai envisagé, ma sécurité vaut plus que le petit millier d’€, qu'il ma' coûté. Prenant mon courage à 2 mains, je décide finalement de tenter l’affalage; cela veut dire, dans l'ordre : 1/ se mettre plein vent arrière, 2/ dérouler le génois, 3/ laisser filer le bras du spi le long de l’étai, 4/ donner la barre à « roger », 5/ lâcher la drisse de spi et la mettre dans le sillage, 6/ ramper tout au long du roof attaché très court par le harnais, 7/ tirer sur la drisse, 8/ ramener le spi en le faisant passer par le hublot du rouf tout en espérant qu’il ne descende pas trop vite et qu’il ne fasse pas un superbe chalut.
Finalement, j’y arrive, avec au moins deux empannages involontaires qui n’ont pas été sauvages grâce au frein de bôme. Le spi est finalement en vrac dans le carré, le capitaine bien fatigué; ... et la gaffe partie à l’eau.
Par la suite, j’ai un peu enragé car, une demi-heure plus tard, le vent était tombé ! Et, après le passage au sud de Sercq, j’ai du, sur le final du mettre le moteur; j’aurais donc pu attendre calmement que le vent baisse.
Vers les 19 heures, je suis arrivé sur un mouillage forain au sud-est de l'île de Sercq, après avoir, une fois de plus, pris comme amers des pointes rocheuses aux noms peu sympathiques.
J’hésite, dans ce petit havre; on pourrait soit à prendre un corps mort, soit à mettre son ancre; certains corps-morts libres portent des inscriptions “no mooring” et d’autres semblent clairement destinés aux bateaux de passage, mais sont-ils payants ? Et si oui comment payer ? Finalement, je trouve une place pas mal et je m’ancre. Une bonne platée de spaghetti et dodo, encore une rude et belle journée de passer.
Le lendemain matin, après un frugal petit déjeuner (café + 2 yogourts) départ vers ….. Aurigny ou Alderney, la dernière des Anglos avant la traversée de la manche. La météo est parfaite, grand beau soleil et petite brise portante qui m’incite à mettre … le spi. Incorrigible je suis et je reste, au début le rationnel n’était que de le faire sécher des aventures de la veille; mais je dois bien reconnaître que je mets le spi dés que le peut.
En consultant les cartes, et me souvenant de mes notes sur Aurigny (dont celles venant d’écumeur), je commence à lorgner sur le passage du swingue (ou singe en français)…
Pourquoi ? Ce passage a la réputation d’être un des pires coin de la manche, encore plus mal pavé que le raz Blanchard; et Dieu seul sait comme les manchards attirés par les endroits mal pavés !
En consultant les cartes, et me souvenant de mes notes sur Aurigny (dont celles venant d’écumeur), je commence à lorgner sur le passage du swingue (ou singe en français)…
Pourquoi ? Ce passage a la réputation d’être un des pires coin de la manche, encore plus mal pavé que le raz Blanchard; et Dieu seul sait comme les manchards attirés par les endroits mal pavés !
Toutes les instructions nautiques sont d’accord pour conseiller de ne jamais y aller, sauf en cas de conditions exceptionnellement favorables. Or, n’ai je pas aujourd’hui ces conditions ?
Je maintiens donc les deux fers aux feux, cap sur le sud d’ Aurigny, pour pouvoir prendre la décision en temps réel de passer soit par tribord avec le suivi de la cote sud, puis le passage par le nord avant de redescendre vers l’entrée dans le port; ou alors passer par bâbord, et « faire ce swingue » à l’étale du courant de marée. Un coup d’œil circulaire me confirme que je ne suis pas le seul à envisager le passage du singe.
Je maintiens donc les deux fers aux feux, cap sur le sud d’ Aurigny, pour pouvoir prendre la décision en temps réel de passer soit par tribord avec le suivi de la cote sud, puis le passage par le nord avant de redescendre vers l’entrée dans le port; ou alors passer par bâbord, et « faire ce swingue » à l’étale du courant de marée. Un coup d’œil circulaire me confirme que je ne suis pas le seul à envisager le passage du singe.
J’y approche, tout se passe bien, je remarque un grand voilier, type reconstitution d’un galion pour touristes, prêt à tenter aussi l’aventure, et encore au moins deux autres voiliers de 30 à 40 pieds, le sort est jeté ! Je m’engage dans le swingue !! Le spi est affalé, et le moteur lancé ; les conditions sont idéales.
Cependant, à mi-chemin entre la pointe sud et le port d’ Aurigny, je suis brusquement secoué dans tous les sens; en franchissant la zone de renverse du courant, un clapot très sec et dur me signale ce changement ; enfin ma vitesse GPS passe brusquement de 8 nœuds à 4. Un peu plus tard je peux constater des voiliers sortant de port Braye, ils profitent de ce début de courant de flot pour passer le swingue dans l’autre sens, direction Guernesey.
Arrivant à Port Braye, un autre petit problème m’attend; en effet le mouillage se fait sur des bouées visiteurs, je les distingue très bien ; hors pour attraper le bout d’amarrage fixé sur la bouée, il me faut une gaffe, celle-là même que j’ai perdue la veille.
Je me fais alors un petit bricolage avec le manche amovible du lave-pont au bout duquel j’attache une fourchette tordue, et cela marche. J’ai trouvé un corps mort libre et en 30 secondes, je m'amarre. Ouf encore une journée bien chargée !
Je prends mon annexe pour aller régler la place de port. Rejoindre le ponton, avec un vent qui s’est levé et vient de face, demande de souquer dur sur les avirons, de tirer sur le bois.
Je me fais alors un petit bricolage avec le manche amovible du lave-pont au bout duquel j’attache une fourchette tordue, et cela marche. J’ai trouvé un corps mort libre et en 30 secondes, je m'amarre. Ouf encore une journée bien chargée !
Je prends mon annexe pour aller régler la place de port. Rejoindre le ponton, avec un vent qui s’est levé et vient de face, demande de souquer dur sur les avirons, de tirer sur le bois.
En quelques minutes me voici au ponton où, de même qu’à Guernesey, il y a des dizaines d’annexes. En fin d’après-midi, je suis retourné à terre pour (enfin!) faire un vrai repas à un pub que m’avais conseillé le Braye harbour master. M’étant trompé dans les horaires (1 heure de moins qu’en France) j’y arrive à 5 h 30, et j’attends, le ventre vide, une heure que la partie “restaurant” du pub ouvre, je calme ma faim avec des Carling …. Quand le cuistot arrive, je m’offre un bon gros hamburger suivi d’une salade de homard.
Au retour, j’ai la chance de trouver un magasin "low price" ouvert car nous étions un dimanche; je peux reconstituer le stock de Carling, en effet la journée du lendemain sera longue.
Traversée vers Weymouth
Le lendemain, à 7 heures, je me réveille pour la traversée de la manche, haut les cœurs ! Car c'était ma première traversée de la Manche en solo. Départ au moteur, le temps est nuageux, presque gris, mais le vent est favorable sud-ouest à ouest force 3 à 4, quelle est ma direction ? vers quel port Anglais vais- je me diriger ? Et bien cela sera… Weymouth, à coté de Portland; avec les vents d’ouest qui sont prévus pour les journées à venir, je pourrais, une fois rendu à Weymouth, parcourir la cote Anglaise vers l'Est, au portant.
Que dire de cette traversée, si ce n’est qu’elle m’a paru techniquement facile, sans aucun problème particulier; navigation bâbord amures, petit largue à largue, aucun virement de bord, aucune manœuvre; j’avais pris, en partant, la décision de ne pas mettre le spi, en solo au milieu de la manche, ce n’est vraiment plus raisonnable.
La terre s’éloigna doucement, un léger mal de mer du au roulis rythmique d’un bateau vent de travers est soigné par un comprimé de Nautamine; les radar et moteur sont allumés pendant le passage des rails. Je garde le souvenir que le rail montant avait beaucoup de trafic, mais avec le radar, on peut bien faire la différence entre les bateaux qui sont loin et ceux qui sont près.
Que dire de cette traversée, si ce n’est qu’elle m’a paru techniquement facile, sans aucun problème particulier; navigation bâbord amures, petit largue à largue, aucun virement de bord, aucune manœuvre; j’avais pris, en partant, la décision de ne pas mettre le spi, en solo au milieu de la manche, ce n’est vraiment plus raisonnable.
La terre s’éloigna doucement, un léger mal de mer du au roulis rythmique d’un bateau vent de travers est soigné par un comprimé de Nautamine; les radar et moteur sont allumés pendant le passage des rails. Je garde le souvenir que le rail montant avait beaucoup de trafic, mais avec le radar, on peut bien faire la différence entre les bateaux qui sont loin et ceux qui sont près.
Vers 18 heures, arrivée devant Weymouth. La rade militaire de Portland, que l’on longe, est gigantesque ; elle fait penser à celle de Cherbourg. Dieu qu’il y en a eu des travaux cyclopéens au XVIII et XIX siècle pour que les marines françaises en anglaises puissent se mesurer !
Il y a deux ports à Weymouth ; l’ancien qui se composent de pontons et amarrage à couple le long d’un petite fleuve; et la nouvelle marina neuve mais fermé par un pont plus une écluse. Voulant être maître de mes heures de départ, je préfère suivre les instructions du harbour master et je me mets à couple d’un Sunrise 35 ; le temps est devenu médiocre, bruine et nuages. Après avoir payé la place (oups les prix anglais), trouver une prise électrique, je m’offre un bon dîner et un grand dodo.
Vous distinguerais farfa à couple entre deux autres voiliers |
Traversée du port avec le ferry le plus typique qui soit une chaloupe et un gars qui tire sur les avirons. |
Le lendemain, repos ; visite de ce très charmant petit port. J’en profite pour acheter DEUX gaffes, une carte plus précise de Cowes et, cherchant une nouvelle règle « gras » je trouve un « Portland Plotter » pas mal fait du tout, bien pratique, qui est aussi bien.. voir mieux que notre célèbre règle Gras.
Ah !! Les beaux Pubs Anglais !! |
Vue vers la sortie du port de Weymouth, avec les voiliers amarrées aux duc d'Albe |
Durant la nuit, deux bateaux se sont mis à couple de farfa II, et le lendemain, nous avons joué au jeu auquel les anglais excellent : les mouvements de poste entre plusieurs bateaux à couple ; après un petit quart d’heure, je sors de ce port, avec un bon vent sur la hanche tribord.
Pour rejoindre la pointe sud avant Poole, j’utilise une fausse amure étonnante : le génois est tangonné, mais il bascule sur l’avant, sur la fausse pane, cela me permet de faire un grand largue à largue avec les voiles en ciseaux.
Une fois cette pointe, ce cap passé, je prends un cap Nord pour viser l’entrée de la baie de Poole ; comme je suis maintenant à l’abri du vent, la navigation est plus calme. Sur ce passage, j'ai pu faire une magnifique photo de mon bô génois à l'allure du près bâbord amures.
Cependant, en enroulant le génois, la garcette spécial anti-filières se prend dans le petit cavalier inox tenant la filière au niveau du balcon avant ; les chocs dus au fasseyement entraînent la rupture des deux rivets pops tenant ce cavalier : bricolage à prévoir !
L’entrée dans le golfe de Poole est marquée par un « chain-ferry », c’est-à-dire un ferry qui avance par touage, en se tirant sur une chaîne immergée, ce danger est bien signalé sur les instructions nautiques, par contre, le feu stroboscopique qui clignote en haut de ce ferry est bien faiblard; peut-être avons trop de soleil ce jour en Angleterre ?
J’entre au moteur, et me dirige vers le « South Sound », un bras de mer qui serpente dans ce golfe. La navigation est d’un coté simple, avec de très nombreuses marques et perches tribord et bâbord, mais de l’autre complexe, car les hauteurs d’eau sont de 2 mètres sous la quille au maximum.
Pendant une demi-heure, je peux remonter ce channel, et j’arrive à un point, à une zone, où les instructions disent que l’on est quasiment au maximum. Je remarque plusieurs voiliers déjà à l’ancre, et constate que le mouillage est simple ; en effet il y a une double rangée de poteaux matérialisant la voie navigable, et une double rangée de bouées, à l’extérieur des poteaux, matérialisant sans doute les 2 mètres de fond ; entre ces deux limites une bande d’environ 50 mètres permet aux bateaux de mouiller.
D’ailleurs, le lendemain matin, il a fallu sérieusement mouliner sur le guindeau pour arracher l’ancre du fond. Après cela, visite, au moteur, de cette grande baie, de son coté est, en passant dans des chenaux bien balisés, et cela jusqu’à la célèbre marina du constructeur des Sunseeker ; en cet endroit du monde, vous pouvez avoir un yacht de 10 millions d’€ qui peut passer pour l’annexe d’un encore plus gros
Durant ce passage, et en redescendant vers la sortie, j’ai talonné et fait 10 à 20 mètres de saute-mouton avec ma quille, je crains que ce passage soit la cause, deux mois plus tard, de la perte de l’aileron, du skeg, de mon safran; il est probable que le bateau ait talonné de la quille et rebondi sur l’aileron…..
A la sortie de Poole, avec grand beau soleil et vent plus ou moins léger venant du Nord, cap sur Cowes ! La distance est faible, cela devrait se faire durant l’après-midi. Je me retrouve, comme l’année dernière, à mettre le cap sur les Needles, la pointe ouest de l’île de Wight, mais avec une arrivée par l’ouest, alors que nous arrivions du sud il y a 12 mois.
J’ai pu remarquer le danger des bancs de sables (Shingles de mémoire) qui barrent le passage ; avec des cotes à marée basse de 2 à 5 mètres, cela doit donner un sacré remue-ménage avec vent contre courant. Je rentre dans West Solent, vitesse modérée, mer belle; et je suis tout de suite enthousiasmé par le spectacle qui m’est présenté ; des dizaines, que dis-je, des centaines de voiliers qui naviguent dans le Solent. Ah ces anglais, ils sont vraiment des vrais amateurs de voile !
Bientôt, en m’approchant, je vois même des centaines de spinnakers à l’horizon… Ces Anglais sont décidément bien sportifs. Je croise un premier groupe de bateaux, mais c’est une régate, ils portent tous un cagnard avec un numéro attaché aux filières arrière… Nom de Dieu ! J’arrive en pleine semaine de Cowes, et je ne l’avais absolument pas anticipé ! D’ un coté, je suis sur de m’en mettre plein les mirettes, mais de l’autre, comment vais-je faire pour me trouver un mouillage à quai ?
Un coup de VHF puis de téléphone portable, et je trouve une place à East Marina, mais le gars me précise bien que le prix sera élevé ; mais avec, exceptionnellement chez nos amis anglais, les douches gratos. En avant pour cette superbe marina, où je me retrouve en bout de ponton, 4ème place à couple ; je ne m’en plains pas : être à Cowes durant la semaine, quelle chance !
Voiliers à couple jusque dans la rivière de Cowes |
La marina est quand même 5 étoiles. Gros dodo après cette traversée et, le lendemain, remontée de la « medina river » jusqu’à son extrémité où, selon le guide « Cunliffe » il y a une superbe auberge / pub.
Effectivement, après une grosse demi-heure de moteur j’arrive à un endroit typiquement english où il y a coté rivière une suite de pontons flottants près à accueillir les bateaux de passage ou ceux qui y résident, et de l’autre coté un ponton où les annexes viennent s’amarrer pour aller à ce grand et célèbre pub, Holly Inn de mémoire.
Coté pile le Holly Inn |
Coté face, le ponton parking du resto |
Une fois l’annexe de farfa II amarrée, j’ai droit à une bonne salade de crabe et un superbe hamburger english, le tout avec quelques Carling. Le coin est quand même superbe, dédié à ceux qui se déplacent sur l’eau. Je garde un excellent souvenir de ce repas, sur une fraîche terrasse au soleil, au milieu de senteurs marines, une bonne bière devant moi et plus loin, mon fidèle coursier m’attendant au ponton.
Durant le retour, avec la descente de la medima river en milieu d’après midi, le spectacle de nombre bateaux fut impressionnant : les centaines, les milliers de voiliers qui rentrent une fois les régates terminées.
Embouteillage Medina River |
J’avance doucement au moteur vers ma prochaine escale qui est la rivière Beaulieu, que j’envisage de remonter car les anglais de la veille me l’ont largement conseillés. Vers 17 heures début de la remontée de cette Beaulieu river; cette expérience est plus étonnante qu’il n’y parait car pendant plus d’une heure, je vais naviguer, au moteur, entre deux rangées de voiliers sur corps morts.
Cela fait plusieurs centaines de voiliers, très souvent de superbes unités, entretenus comme seuls les anglais savent le faire, qui forment une double haie d’honneur pour ceux qui remontent cette rivière.
Après avoir remonté puis redescendu la Beaulieu river; je prends un mouillage forain à l’entré de celle-ci; imaginez une lagune de sable qui forme le début de la rivière Beaulieu, avec juste derrière le Solent.
Au 1er plan la lagune, au fond le Solent |
Dîner spécial spaghetti et .. gros dodo !
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